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Le Forum des Fans de Captain Future Index du Forum Fan Fictions [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
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Mar 2 Mai 2017 - 22:21
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Frégo 80
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Coucou Limeye!


Juste un petit détail, Vadek, je l'ai quasiment mis en trinôme avec Jefferson et la Major D'Issa.


A+


Frégo  Comet Cool Cool
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Mer 3 Mai 2017 - 00:04
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flamme
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Salut les filles!

Très impressionnant, en effet, votre collaboration outre-Atlantique! Master Master Master

Lâchez pas, vous êtes capables... Good Best Clap

Amitiés
Flamme
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Mer 3 Mai 2017 - 13:10
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limeye
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Hello les girls !

Frégo : j'ai apporté les modifications nécessaires, mea culpa et paix à l'âme du Balkan ! Je suis restée neutre aussi concernant les prisonniers qui vont accompagner Curtis : c'est vrai, que, perso, je verrais bien un petit truc se développer entre Vadek et la Major d'Issa. On est fleur bleue ou on ne l'est pas Mort de Rire

LudyNewton et Flamme : on va arriver à boucler, c'est certain ! Le tout était de retrouver un peu de motivation et d'imagination, enfin, pour mon cas.

Belle journée !

Limeye
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Jeu 4 Mai 2017 - 03:16
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flamme
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
limeye a écrit:

On est fleur bleue ou on ne l'est pas Mort de Rire



Je n'ai jamais rien contre les passages fleur bleue et guimauve fondue, au contraire... Wow jump flower

Amitiés
Flamme
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Sam 6 Mai 2017 - 16:49
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limeye
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Hello !

Voici une première suite. Une autre est en cours d'écriture.

Bonne lecture et bon week-end !

Bizz vizz !

Limeye

***

Ils n'avaient jamais vu cela. Un aussi grand oiseau, aussi puissant, aussi impressionnant que plus une plante ne bruissait, que plus un animal ne criait. La forêt était silencieuse pour accueillir le Comète.

Le grand et majestueux vaisseau demeura cependant en vol stationnaire : il était impossible d'atterrir dans la forêt, tant elle était dense, y compris près du fleuve. Là où l'usine avait été installée, il en allait de même. Grag et Otho demeurèrent donc à bord et tout le reste de la petite équipe quitta le vaisseau avec le Cosmolem qui put plus aisément se poser.

Jasper eut un mince sourire en voyant sortir Isabella, suivie de Joan, des quatre hommes et du cerveau volant. Isabella s'avança vers lui et ils s'étreignirent avec joie.

- Content de te revoir, Isa.
- Moi aussi, Jasper. C'est inespéré. Après tout ce que nous avons traversé…
- L'espoir fait vivre, paraît-il, ajouta-t-il avec philosophie.

Puis il la lâcha pour étreindre Joan à son tour.

- Oncle Jasper ! Quelle joie pour moi aussi ! Je te dois notre survie sur le Météore… J'avais gardé bonne mémoire de certains ouvrages de ta drôle de bibliothèque. Tu sais, les talents cachés inutiles…

Jasper sourit, puis dit :

- Tu prends de sacrées formes ! Cela te réussit, les aventures dans l'espace !

Joan rit en retour, puis se tournant vers Curtis, elle le présenta :

- Curt, tu l'auras reconnu : voici mon oncle, Jasper. Le frère de mon papa.
- Enchanté, Jasper. Il me tardait de pouvoir vous rencontrer en chair et en os.
- Moi aussi, Capitaine Flam. Nous avons encore de grandes choses à accomplir.
- En effet, mais nous aurons le temps d'en parler. Une partie de mon équipe est restée à bord, pour la veille du vaisseau et des blessés qui s'y trouvent. Mais voici déjà trois personnes très motivées pour nous aider à la construction de la nouvelle usine de production et également le professeur Simon Wright.
- Bonjour à tous, les salua Jasper. Professeur, vous avez longtemps attisé ma curiosité et je suis heureux de vous rencontrer également.
- Moi aussi, Jasper.
- Voici nos amis indiens, ajouta ce dernier. Le chef Arouk, sa compagne Namera et leur petite-fille, Tukini, qui m'a permis d'entrer en contact avec eux et qui assure aussi une partie des échanges entre nous quand je ne suis pas là. Elle parle bien notre langue.
- Je vous souhaite la bienvenue parmi les miens, dit Arouk. Nous sommes heureux aussi de savoir que la forêt a pu produire l'antidote. Nous avons du mal à comprendre le monde dans lequel vous vivez, mais j'espère que nous pourrons nous entendre pour continuer.
- Je peux vous garantir la sécurité et la protection pour votre peuple et votre lieu de vie, dit Curtis. Cela a toujours été un de mes soucis depuis que je suis en âge de mener des expéditions et de rencontrer des populations très différentes. Chacun doit pouvoir vivre en paix là où il le souhaite, et plus encore, là où il est né. Je serai particulièrement vigilant, et toutes les personnes qui sont venues avec moi, à ce que cela soit respecté.
- Merci, Capitaine, Jasper nous avait dit pouvoir vous faire confiance.

Puis il se tourna, intrigué, vers le cerveau volant.

- Je perçois beaucoup d'humanité en vous. Et de connaissances, aussi, dit-il en le fixant durant un bon moment.
- Mon aspect est étrange, répondit Simon, mais mon esprit est bien semblable au vôtre. Je suis très heureux de vous rencontrer.
- Soyez les bienvenus, termina Arouk.

Les uns et les autres se saluèrent alors en tendant les mains, paumes contre paumes. Mais Joan avait très vite remarqué la jeune femme qui se tenait un peu en retrait et qui n'était pas une Indienne. Elle ne voulait pas interférer dans les salutations, mais il lui tardait de lui parler. Elle avait reconnu Suzann. Jasper devina les intentions de sa nièce, en la voyant fixer la jeune femme. Il se retourna alors et se dirigea vers elle.

- Suzann, viens. Je crois que Joan a hâte de faire ta connaissance. Tu vas aussi pouvoir prendre des nouvelles d'Oliver.

Et il lui prit la main avec sympathie pour la rapprocher de leur groupe. Joan fit alors aussitôt quelques pas vers elle, alors qu'Arouk et Namera saluaient encore les ex-prisonniers. Elle prit d'emblée les deux mains de Suzann entre les siennes et lui sourit :

- Suzann, je suis Joan. Oliver va bien. Il est dans le vaisseau et notre ami Otho a remplacé le professeur Simon à l'infirmerie pour veiller sur lui et sur Eduardo. Vous allez pouvoir le revoir très vite. Comment allez-vous ?
- Je… je vais bien. Merci, Joan. Je suis heureuse de vous rencontrer, moi aussi. Oliver… avait eu l'occasion de me parler de vous. Il avait confiance en vous et aussi dans le Capitaine.
- Vous aurez beaucoup à vous dire, mais, pour l'heure, il a encore besoin de beaucoup de repos. Voulez-vous que je vous présente ma maman ?

Isabella se tenait non loin de Jasper et après avoir répondu aux salutations d'usage, elle regardait désormais sa fille et Suzann. Entendant les derniers mots de Joan, elle s'avança à son tour vers la jeune femme.

- Bonjour, Suzann, dit-elle en lui prenant les mains à son tour. Comme Joan, je suis heureuse de faire votre connaissance. Je peux moi aussi vous assurer qu'Oliver est hors de danger désormais.
- Merci… Madame.
- Appelez-moi, Isabella et, si vous l'acceptez, nous pourrions peut-être tous nous tutoyer.
- Oui, je le veux bien. Merci, Isabella.

Ils gagnèrent ensuite le village, situé à proximité. Il était tel que Joan et Isabella l'avaient imaginé. Quant à Curtis et Simon, ils ne furent pas surpris non plus de découvrir le cadre de vie des Indiens. Pour leurs trois autres compagnons, cela fut un peu différent. Ils regardaient les lieux avec curiosité, et l'un d'eux dit, en aparté, à ses compagnons :

- C'est très différent, mais en même temps, cela ressemble un peu à Tyrial.
- Je vois ce que tu veux dire. J'ai le même sentiment que toi.

Le troisième hocha la tête en signe d'assentiment.

Ils acceptèrent tous un repas d'accueil, un peu original, mais très bon. Joan remarqua que Suzann allait et venait avec beaucoup d'aisance au milieu des Indiens, alors qu'elle avait dû mener une vie bien différente jusqu'au coup d'état. Elle avait hâte de pouvoir parler plus longuement avec elle, de découvrir sa vie. Et si elle avait bien deviné, elle espérait aussi que Suzann se confierait un peu à elle quant à son bébé et à Oliver. Elle se promit aussi de faire savoir à Simon que la jeune femme aurait certainement besoin de quelques examens médicaux.

**


- Ne craignez rien, Suzann, dit Curtis en l'aidant à monter à bord du Cosmolem. Nous serons à bord du vaisseau que vous n'aurez pas eu le temps de vous rendre compte du vol.

La jeune femme était hésitante, à monter dans le petit vaisseau en forme de boule. Pourtant, Joan l'encouragea d'un sourire et finalement, elle prit place à ses côtés. Isabella était restée avec les Indiens et Jasper, seul Simon les accompagnait : il voulait retourner au plus tôt auprès des deux blessés.

Lorsqu'ils arrivèrent dans l'habitacle du Cosmolem, Otho les y attendait.

- Tout va bien, chef ! Et de votre côté ?
- La rencontre avec les Indiens s'est bien passée. Tu vas retourner tout de suite à terre, avec moi. Je vais vite avoir besoin de ton aide.
- Ok.

Otho se tourna alors vers Suzann qui regardait, très impressionnée, l'intérieur du vaisseau.

- Bonjour, dit-il. Moi, c'est Otho. Je suis l'un des Futurmen, il vous reste juste à rencontrer mon copain le robot et vous aurez fait connaissance avec toute l'équipe.
- Tu oublies vos petits compagnons, Otho, fit remarquer Joan avec un petit sourire.
- Ah, oui. Mais eux, vous les verrez bien assez tôt… Ils sont à l'infirmerie. Ils assuraient la veille le temps que je vienne vous accueillir.

Tout en devisant, ils avaient gagné le couloir et Curtis se dirigea avec autorité jusqu'à l'infirmerie. Il savait que Joan avait préparé Suzann au mieux, et il espérait que le choc de revoir Oliver affaibli ne serait pas trop violent pour elle.

**


Il ne se souvenait de rien. Dans son esprit, tout lui paraissait brumeux. Il n'avait même plus conscience d'être en vie. Peut-être voguait-il déjà sur un de ces mystérieux chemins de l'âme. Pourtant, de temps en temps, certaines choses parvenaient jusqu'à son cerveau, mais tout était encore si confus… Dormir. Ne penser à rien. Ne se préoccuper de rien.

Suzann.

Ce nom le tirait du néant. Alors, il sentait battre son coeur, ou plutôt, il ressentait des pulsations. Lentes, mais régulières. Mais il ressentait aussi la douleur. Rien que l'air en entrant dans ses poumons le déchirait. Alors, il replongeait dans les brumes bienfaisantes.

Suzann. Suzann.

Encore et toujours, et de plus en plus souvent lui semblait-il, ce nom lui revenait à l'esprit. Des images lui revenaient. La forêt. Le fleuve. Un bébé accroché dans le dos de sa mère. Des bruits lui parvenaient. Des bips légers, électroniques, mécaniques. Et un étrange silence. Des sensations réveillaient son corps. La douleur, d'abord, mais aussi comme une caresse. Il se souvint d'une main de femme prenant sa main. Puis il replongea encore.

Suzann. Suzann. Suzann.

- Oliver ?

Oliver. Pourquoi ce nom lui disait-il quelque chose ?

- Oliver ?

La voix était douce, teintée d'inquiétude, mais chargée d'amour. Pourquoi ce nom lui disait-il quelque chose ? Pourquoi cette main qui serrait la sienne lui rappelait-elle quelque chose ?

- Oliver ? Je suis là. Moi, Suzann.

Suzann.

La femme qu'il aimait. La femme qui attendait un enfant de lui. La femme qu'il avait sauvée de l'enfer. La femme qui allait le sauver.

Lui, Oliver. Car son nom était Oliver.

Il devait ouvrir les yeux. Même si cela lui demandait un effort surhumain. Même si cela devait lui prendre ses dernières forces. Il devait ouvrir les yeux pour la voir, même une dernière fois.

Assise près du lit médicalisée, Suzann ne quittait pas des yeux le visage d'Oliver. Il était amaigri, mais sa peau n'avait pas pris cette teinte parcheminée qu'avait eu celle des damnés. Le professeur Simon l'avait rassurée, et Joan Randall aussi. Il allait se réveiller. Il devait sortir du coma léger dans lequel il avait été maintenu après son opération, pour lui assurer la meilleure récupération possible et lui éviter les douleurs et complications liées au vol.

Pour l'heure, le professeur et Joan s'étaient fait discrets. Ils surveillaient l'état de santé d'Eduardo, que Suzann avait vu étendu lui aussi, sur un autre lit. Les deux autres soldats qui, un temps, s'étaient eux aussi trouvés en convalescence à bord du Comète, avaient pu être transférés dans un autre vaisseau sanitaire, de même qu'Harvey, le second d'Hannibal O'Brien, très grièvement blessé par Lieberman.

- Oliver ?

Ses paupières frémirent, battirent légèrement, s'ouvrirent enfin.

Tout d'abord, il ne distingua rien. Rien qu'un flou brumeux semblable à celui qu'il avait connu. Puis il vit comme une forme apparaître, comprit que c'était un visage. La voix lui parvenait plus clair, plus nette, mais tout autant chargée d'espérance et d'amour.

- Suzann ?

Il vit les larmes rouler sur ses joues, qu'elle tenta d'essuyer maladroitement de la paume de sa main. Mais son autre main ne quittait pas la sienne, chaude et réconfortante. Aimante elle aussi.

- Oliver. Tu es vivant.

Il sourit. Enfin, il ne savait pas exactement si cela était un sourire, mais c'était dans son intention. Il parvint à articuler :

- Comment… vas-tu ?
- Je vais bien. Nous allons bien.

Et il sentit qu'elle bougeait sa main et la portait vers elle, vers son ventre. Alors il referma les yeux, sachant qu'il pouvait désormais dormir. Vraiment dormir.

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Dernière édition par limeye le Sam 6 Mai 2017 - 19:04; édité 2 fois
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Sam 6 Mai 2017 - 16:49
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Sam 6 Mai 2017 - 17:32
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Frégo 80
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Bonjour Limeye!


Ces retrouvailles sont particulèrement émouvantes !  Wow Wow Wow  Et je vois que tu t'es souvenu de la la bibliothèque éclectique de Jasper! Wink Good  Merci pour cette suite dans laquelle l'espoir renaît ! Kiss


A+


Frégo  Cool
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Sam 6 Mai 2017 - 19:09
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limeye
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Hello Frégo !

Je viens de faire de quelques menues corrections de fautes d'orthographe. J'ai mis du temps à imaginer les retrouvailles d'Oliver et Suzann, mais je savais déjà que je voulais le faire à bord du Comète.

Oui, je me suis souvenue de la bibliothèque de Jasper et de la remarque que Joan avait faite à Curtis sur le Météore à ce sujet ! J'ai relu l'histoire en diagonale, je me suis souvenu ainsi de quelques détails. Je ne sais pas si nous réussirons à évoquer le devenir de tous les personnages que nous avons inventé Wink , mais c'est un défi à relever Wall

Je peux poursuivre encore un peu, car j'essaye aussi d'imaginer les entrevues entre Curtis, son équipe et les Indiens. Mais si tu veux reprendre la main et nous ramener à New-York, cela peut être fait en parallèle.

Bizz

Limeye
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Dim 7 Mai 2017 - 19:57
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flamme
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Bonjour les filles!

Merveilleuse suite que celle-là, Limeye, je suis totalement d'accord avec Frégo... Ces retrouvailles entre Susann et Oliver sont merveilleusement émouvantes! Wow Wow Wow

J'ai aussi une mention spéciale d'appréciation pour cette si juste et sincère remarque d'Anouk envers le professeur Simon! Il est en effet si humain... et je ne suis pas surprise que tu l'aies souligné à nouveau, par l'intermédiaire du chef des Indiens... Master Good

C'est vraiment super de pouvoir découvrir la suite de cette histoire! Clap

Bizz
Flamme flower

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Lun 18 Juin 2018 - 21:06
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Yep !

Je souligne ta dernière phrase, Flamme. C'est vrai que ce serait super de pouvoir continuer et terminer cette histoire commencée en... heu... quelle année, déjà Question Mr. Green

Et puis l'autre cadavre exquis aussi, comme le soulignait Ysaure.

Bon, pas avant l'été, les filles, désolée, y'a trop de laits sur le feu. Et les casseroles risquent de déborder. Mr. Green

Déjà, faudrait prendre le temps de relire une bonne partie du récit. Au moins depuis le combat final. Ca fait quelques pages. Neutral

Au fait, c'était qui qui avait eu la brillante idée Idea de suggérer un cadavre exquis sur le défi de Frégo, hein Laughing

Ce serait pas Elaine, par hasard Chut . Si elle me lit, elle va se dire que j'exagère... Mort de Rire

Bon, bref, tout ça pour dire que peut-être un jour viendra où on écrira le mot FIN de cette histoire et Flamme, t'auras intérêt à ne pas le louper Mort de Rire

Sur ce, je vous salue toutes et vous souhaite le bonsoir.

Bizz Vizz

Limeye

ps : maintenant, j'écris en gros. Désolée, mais les caractères minuscules, même avec mes lunettes de myope, je ne les vois plus Mort de Rire


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Dim 24 Juin 2018 - 21:28
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limeye
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Hello !

Comme qui dirait que je me suis remise à lire cette histoire, du moins, depuis le retour sur Tyrial, pour avoir les choses en tête...

Voilà une suite et j'en ai une autre en cours.

Bonne lecture et merci de vos avis !

Bizz vizz !

Limeye

****

Joan avait surveillé Suzann du coin de l'oeil. Simon veillait aussi, l'air de rien. Il bougea simplement ses tubes oculaires en direction de la jeune femme à ses côtés, lui faisant comprendre que tout allait bien et qu'Oliver s'était bien réveillé. Joan sourit simplement, puis, quand elle comprit que le jeune homme s'était rendormi, après leur bref échange, elle s'approcha de Suzann et lui posa la main sur l'épaule.

- Il a encore besoin de beaucoup de repos, Suzann. Mais maintenant, il va se réveiller normalement et à intervalles réguliers. Veux-tu prendre un peu de repos toi aussi ?
- Merci, ça va, Joan.
- Peut-être as-tu envie de prendre une douche ?

Elle accepta et Joan la mena vers une cabine.

- Je dois avoir encore quelques vêtements qui t'iront peut-être, que je ne peux plus porter à l'heure actuelle, expliqua Joan en désignant son ventre arrondi. Mais si tu veux rester à bord pour suivre la santé d'Oliver, tu pourras t'installer ici. C'est confortable.
- Merci, Joan.

Suzann entra dans la cabine. La pièce n'était pas très grande, mais Joan ne lui avait pas menti : elle lui apparut comme très confortable. Elle se dirigea vers la petite cabine de douche et se lava. Si, au village, elle avait pu se laver régulièrement, elle n'avait pas pris de douche depuis si longtemps… La dernière, si elle se souvenait bien, c'était dans la maison où ils s'étaient réfugiés, Oliver et elle, quand le jeune homme avait compris qu'il était repéré et qu'ils devaient quitter New-York absolument.

Quand elle ressortit de la pièce, Joan l'attendait avec Eek et Oog et elle la conduisit jusqu'à la cuisine. Là, un thé et des petits gâteaux délicieux les attendaient. Grag n'avait pas manqué de préparer le nécessaire.

Elles s'assirent et Joan fit le service. Elle aurait aimé que sa mère soit avec elle, mais elle se disait aussi que Suzann se confierait peut-être plus aisément si elles étaient seules. La jeune femme gardait le silence, mais accepta volontiers le thé et un premier gâteau. Ici, elle se sentait comme dans la jungle, comme dans le camp de la pluie ou au village : en sécurité. Il émanait du vaisseau quelque chose qui lui apportait ce sentiment, mais elle aurait été bien incapable de dire de quoi il s'agissait.

- Pendant que tu te douchais, commença Joan, je suis retournée un moment à l'infirmerie avec le professeur Simon. Les données médicales qu'il enregistre et surveille concernant Oliver et Eduardo sont de bon augure. Ils vont continuer à se rétablir. Ils sont hors de danger, maintenant.
- Sais-tu, Joan... Comment ils ont été blessés ?
- Je ne le sais pas exactement, répondit-elle sans mentir. J'ai suivi les interventions et les combats des uns et des autres depuis le QG principal de la résistance, près de l'aéroport de New-York. Oliver et Eduardo avaient été chargés de couper les communications et les centres d'énergie principaux. De ce que j'en ai déduit, après avoir réussi, Eduardo a dû être blessé et Oliver est sorti seul du bâtiment. Il nous a signalé qu'Eduardo n'était pas en état de le suivre, et dès que cela a été possible, nous avons envoyé une équipe le récupérer. Il avait été blessé par un tir et avait perdu beaucoup de sang, mais en restant dans le central, il a permis que les circuits ne soient pas remis en route et qu'Oliver puisse en sortir sans dommages. Puis Oliver a été contraint de se réfugier dans l'Empire State Building, car les accès à l'aéroport et au QG lui étaient bloqués. C'est là qu'il a été blessé, mais heureusement, Curtis, Simon et d'autres amis qui étaient partis en mission là-bas ont pu le récupérer à temps et le ramener au QG où il a aussitôt été opéré par Curtis, Simon et un chirurgien qui était à poste.

Suzann ne dit rien. Elle essayait d'imaginer les lieux, le parcours qu'Oliver avait pu faire. Elle ne pourrait jamais imaginer les combats, et son esprit se refusait à le faire.

Joan s'assit à ses côtés, une tasse fumante posée devant elle.

- Comment s'est déroulé ton séjour chez les Indiens ?, demanda-t-elle pour tenter de faire parler la jeune femme et l'aider à se confier un peu : elle devinait qu'elle portait des choses douloureuses en elle et l'inquiétude qu'elle manifestait pour la santé d'Oliver n'en était pas la moindre.
- Bien, dit Suzann. C'était totalement différent de ce que j'ai vécu avant, mais ils sont si gentils. Et nous avons aidé Jasper au mieux. Je me suis beaucoup plu dans cette communauté. Je ne sais pas où nous irons demain, mais ils me manqueront.
- Je comprends ce que tu veux dire, fit Joan en ayant à son tour une pensée pour ceux de Tyrial : eux aussi lui manqueraient.

Suzann garda le silence, puis Joan vit une larme rouler sur sa joue. Elle lui prit doucement la main.

- Joan... Je pensais à Gabriel et Léo.
- Qui sont-ils ?, demanda-t-elle.
- Mon mari et mon fils. Ils sont morts. Gabriel... Oliver avait découvert... quelque chose qui s'est passé au Minnesota.

Joan la regarda intensément : elle ignorait ce qui s'était déroulé là-bas, Curtis ayant bien pris soin qu'elle reste dans l'ignorance et Otho y avait veillé aussi, durant son séjour sur Tyrial.

- Il était infirmier. Il avait été chargé d'accompagner des familles pour les mettre en sécurité là-bas, mais de ce qu'Oliver m'a dit, c'est en fait un endroit où "ils" ont organisé un grand massacre. Oliver avait trouvé des preuves. Et Léo...

Elle s'effondra, la tête entre les mains. Elle n'avait pas pleuré la mort de son fils depuis que cela s'était produit. Joan la laissa pleurer : elle comprenait le besoin de Suzann d'évacuer son chagrin, d'autant qu'elle avait dû passer les derniers jours dans l'angoisse, depuis qu'Oliver était reparti pour New-York. Elle devait se décharger de toute cette tension.

Enfin, après quelques minutes, Suzann redressa son visage. Joan lui tendit un mouchoir pour qu'elle s'essuie les yeux.

- Excuse-moi, Joan.
- Tu n'as pas à t'excuser, Suzann. En ce moment, beaucoup de gens encaissent des choses très dures, apprennent des nouvelles terribles. Chacun fait face comme il peut. Et fait ce qu'il a à faire. Mais quand l'action cesse, qu'on prend un peu de repos, les images et les souvenirs reviennent en force. C'est normal de pleurer. J'ai vu des gens très forts pleurer, ces jours derniers. Et je ne suis pas à l'abri moi aussi, ajouta-t-elle en souriant légèrement.
- Merci.

Suzann but un peu de thé, puis reprit ses confidences. Joan admira son courage, car elle n'aurait pas cru que la jeune femme aurait pu poursuivre son récit.

- Oliver... je l'ai rencontré le jour de la mort de Léo. Cela faisait plusieurs jours, des semaines peut-être, je ne saurais dire, car je garde un souvenir flou de cette période, comme si j'avais manqué de repères temporels, tu comprends ?
- Oui, fit Joan.
- Bref, cela faisait un certain temps que nous nous affaiblissions. Je n'avais plus de nouvelles de Gabriel. Je m'efforçais de garder de l'énergie, pour nourrir Léo, m'occuper de lui. Il avait quatre ans. Il était encore si petit...

Ses mains tremblèrent et Joan pensa qu'elle allait se remettre à pleurer, mais la jeune femme reprit une inspiration et continua :

- Il devenait de plus en plus faible et, un jour, il n'a plus voulu manger. J'ai voulu le forcer, mais je n'y arrivais pas. Moi-même n'avait plus d'appétit... Je me suis endormie... Je ne sais pas combien de temps. Quand je me suis réveillée, j'étais comme sans force. J'ai mis beaucoup de temps à me lever et quand je suis entrée dans sa chambre... Il était trop tard. Alors... Alors, je ne sais pas... Je suis sortie... J'ai couru et crié. C'était comme si le chagrin m'avait donné un peu d'énergie, celle dont j'avais manqué ces temps derniers. Et là, j'ai croisé Oliver qui rentrait chez lui. Il n'habitait pas très loin de mon immeuble. Il m'a forcée à revenir chez moi et il s'est occupé de Léo... Puis de moi.

Elle se tourna vers Joan et dit :

- Là, le plus dur, c'est de me dire que je n'ai même pas un endroit où les pleurer, où me recueillir.
- Je comprends, dit Joan en lui reprenant la main. C'est quelque chose d'important. Il faudra veiller, assez vite, je pense, à imaginer un endroit où chacun pourra se recueillir pour penser à ceux qui lui sont chers et qui ne sont plus.
- Un mémorial ?
- Peut-être quelque chose comme cela, oui. Et donc, Oliver t'a aidée ?
- Je n'utiliserai pas ce mot. Ce n'était pas de l'aide. C'était... plus que cela. Il m'a forcée à boire de l'antidote de Jasper, à me reposer, à reprendre des forces. Il venait régulièrement, peut-être tous les jours, tous les deux jours. Et puis, petit à petit, j'ai repris le dessus. Mais j'étais encore comme en léthargie. Du moins, dans mes pensées. Je n'arrivais pas à avoir une pensée cohérente. Et, un soir qu'il est venu, il a aperçu quelque chose... De la fenêtre de ma cuisine, on pouvait voir son appartement. Il a vu de la lumière et des ombres. Il ne me l'a pas dit sur le coup, mais après. Et alors, il a compris qu'il avait été repéré. On a organisé tout de suite notre départ. On a quitté New-York après avoir réussi à prévenir le Colonel Nukibé. Il nous a aidé à fuir et à trouver un refuge. Mais... mais sur la route... on a été arrêté par une patrouille. Ils étaient soupçonneux. Je m'étais endormie à l'arrière du véhicule, mais la conversation m'a réveillée. Les deux policiers devaient penser que je dormais. Ils interrogeaient Oliver et ils sont devenus menaçants. Oliver ne le savait pas, mais quand il m'avait demandé de prendre quelques affaires, j'avais emporté avec moi quelques photos de Léo et Gabriel, devinant que ce serait tout ce qui me resterait d'eux pour le futur. Tout ce qui resterait d'eux. Et j'avais pris aussi un pistolet. C'était plus une arme de collection, mais elle était chargée. Alors, quand le policier est venu pour me sortir de la voiture, j'ai tiré. Je l'ai tué, Joan. J'ai tué un homme.

La jeune femme hocha la tête.

- Oliver m'a dit que cet homme était de toute façon condamné. Et que si je n'avais pas tiré, nous serions morts tous les deux et peut-être qu'ils l'auraient torturé. Et peut-être moi aussi. Qu'à ce moment, ce qui comptait, c'était de rester vivants pour pouvoir agir. Mais c'est dur quand même. Oliver aussi a tué. L'autre homme. C'est peut-être plus... facile... pour lui.
- Dans ce combat, il y a forcément des choses qui nous pèseront et dont aucun de nous ne sera fier. Mais Oliver a raison : l'important était de survivre. Pour lutter. Si vous étiez morts, rien de tout ce qui est arrivé n'aurait pu se faire. Même si cela te paraît dérisoire. Chaque plante récoltée ici, chaque gramme de poudre de l'antidote, a permis de sauver des vies, de soutenir des combattants. J'ai vu... j'ai vu des gens très affaiblis, Suzann. J'ai aidé à les secourir. Peut-être qu'un jour, je leur ai donné une ration d'antidote que tu avais aidé à fabriquer. Tu as aidé à sauver des vies, Suzann. Tu n'as pas fait qu'en prendre une.
- Oui, c'est vrai. C'est ce que Jasper m'a dit aussi. Il est très encourageant, ton oncle. Il ne perd jamais espoir...
- C'est dans sa nature, sourit Joan. Il a un côté très excentrique, mais aussi très pragmatique. Et il ne s'embarrasse pas du protocole... Je pense que ce sera assez amusant de le voir face au Président Carthew ou au Général Grant...

Suzann sourit.

- Il m'a rassurée aussi comme il a pu, quand Oliver est parti.
- Et tu te sentais vraiment rassurée, n'est-ce pas ?
- Oui, c'est vrai. Et Tukini et Naméra me donnaient aussi des tisanes qui font du bien. La connaissance des plantes par les Indiens est très étendue.
- Ils ont des siècles de pratique. Une pratique que nous avons perdue... Mais que, parfois, certaines circonstances nous obligent à retrouver, fit Joan en pensant à ce qu'elle avait fait sur le planétoïde. Veux-tu une autre tasse de thé ?, ajouta-t-elle.
- Oui, merci. Il est bon.
- Il est sans antidote, sourit Joan. Il va falloir trouver le moyen de le conditionner en cachets, pour le faire avaler plus facilement. Quand on n'a pas beaucoup de forces, on l'avale sans trop réfléchir, mais quand on reprend le dessus, c'est moins aisé.
- Tu crois qu'on va pouvoir en produire assez ?
- Oui, dit Joan. D'autant qu'en parallèle vont se poursuivre les travaux de décontamination des villes. Il va falloir être rationnel, là aussi. Et regrouper au mieux les populations survivantes dans des zones "saines" ou "assainies". Ne pas s'éparpiller.

Et elle les resservit.

- Merci, Joan. Je n'avais pas pensé... à Gabriel et Léo depuis si longtemps. Ca m'a fait du bien de parler d'eux. Maintenant... Il m'est arrivé d'en vouloir à Oliver de me forcer à rester debout, à rester en vie. Mais maintenant... Je sais que c'est important. Que je n'ai pas d'autre choix.
- Tu attends un enfant, n'est-ce pas ?, demanda doucement Joan.
- Oui, répondit Suzann.

Puis, après un petit temps de silence, elle dit :

- C'est l'enfant d'Oliver.

Joan sourit. Elle avait bien deviné. Et cela rejoignait aussi ce que Curtis lui avait rapporté. Les quelques mots qu'Oliver avait pu prononcer, quand ils l'avaient récupéré blessé.

- Il faut vivre, maintenant, Suzann. Oui, il faut vivre. Pour ton enfant. Je dois faire pareil et ne pas l'oublier. Que ces petites vies que nous portons sont l'espoir de demain. Pour nous tous.
- Oui, sourit Suzann en retour. Oui. Les enfants de demain ne ramèneront pas ceux qui sont morts. Mais ils nous aideront à vivre et reconstruire un monde... meilleur. Pour eux.
- Oui, dit Joan. C'est cela qui doit nous porter.

A cet instant, elles entendirent frapper légèrement à la porte. C'était Grag.

- Joan, Suzann ?
- Oui, Grag ?, demanda Joan.
- Tout va bien ?
- Oui. Et de ton côté ?
- Simon vient de me dire qu'Eduardo est lui aussi entré en phase de réveil. Il pense qu'il vaudrait mieux que le chef soit là pour l'assister. Je vais aller le chercher avec le Cosmolem. Tu peux rester au pilotage ? J'ai tout mis en mode automatique, mais bon, je préfère qu'il y ait quelqu'un aux commandes quand même.
- Pas de souci, Grag, nous allons nous rendre dans le poste de pilotage, répondit Joan en se levant.

Suzann termina son thé et suivit la jeune femme. Comme d'autres avant elle, elle se sentit bien impressionnée de circuler dans les couloirs et d'entrer dans le poste de pilotage. Mais elle fut encore plus surprise de voir l'aisance avec laquelle Joan s'installait aux commandes, regardait quelques données affichées devant elle et sur un écran de contrôle.

- Assieds-toi, Suzann, ne reste pas debout. Tu peux venir à côté de moi, si tu veux. Je ne touche à rien, car Grag a fait le nécessaire. Je vais juste avoir à surveiller le sas du cosmolem, quand il va revenir. Et quand il aura repris son poste, on retournera à l'infirmerie voir Oliver, sauf si Simon et Curtis préfèrent que l'on reste en-dehors, le temps qu'ils s'occupent d'Eduardo.
- Oui, bien sûr, répondit Suzann.
- Et puis... si tu le souhaites, Simon pourra te faire quelques examens. On a préconisé, à New-York et aussi sur les autres planètes, que chaque personne qui avait été exposée, même pour une courte durée, au daminthor, puisse voir un médecin et au moins une prise de sang de contrôle. Et tu voudras peut-être savoir aussi comment va ton bébé.
- Oui, je voudrais bien, sourit la jeune femme. Tu crois... que je pourrai le voir déjà ?
- Oui, bien sûr, dit Joan. Il y a tout le matériel qu'il faut et Simon pourra faire une échographie. Je resterai avec toi si tu veux.
- Merci.

Joan la regarda plus attentivement et remarqua qu'une légère ombre commençait à se dessiner sous ses yeux. Elle pensa alors qu'il ne faudrait pas tarder à inciter la jeune femme à se reposer. Mais elle devinait aussi qu'elle n'accepterait de le faire qu'après avoir passé à nouveau un petit moment aux côtés d'Oliver, même si ce dernier dormait profondément et ne se réveillait pas. Et elle se dit que si cela avait été Curtis, à sa place, elle aurait fait pareil.


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L'héroïsme est peu de chose, le bonheur est plus difficile (A. Camus)
Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti. (Gandalf le gris).

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Dim 24 Juin 2018 - 21:28
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Lun 25 Juin 2018 - 02:04
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Frégo 80
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Salut Limeye!

Ye! Tu as repris ce récit! Best Clap Youpi J’ai hâte de voir le prochain passage! jump J’ai également relu ce 3ème tome. Je suis en train de penser à un passage avec Jasper et Isabella qui fait un retour sur les péripéties de sa visite chez le notaire des Guggenheim et de l’Empire state pour ses affaires familiales. J’aimerais aussi intercaler une communication de Jasper qui prend des nouvelles de Balah Ahr et sa fille sur Uranus. J’espère pouvoir m’atteler à cette tâche cette semaine.

A+

Frego Cool
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La Liberté est celle de dire deux plus deux égale quatre. Si cela est acquis, tout le reste suit. (George Orwell dans 1984).

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Lun 25 Juin 2018 - 09:12
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limeye
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Hello Frego !

Contente de remettre la machine en route et de voir que tu as encore des idées, toi aussi Good

Tes deux "idées-projets" sont excellentes ! Et permettront de boucler certaines boucles...

De mon côté, je reste un peu dans la jungle et puis, je retournerai à New-York, car il m'est venue une idée pour reprendre la main là-bas.

Donc bientôt des suites Wink !

Bizz vizz

Limeye

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Lun 25 Juin 2018 - 21:15
Auteur Message
Ysaure
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Bonsoir Limeye,

J'ai savouré cette suite... J'avais dévoré les différents chapitres de cette histoire... Flam Joan Mala Grag Simon Ezla sont tous si profondément humains...

Je vais faire un appel : si en plus de rendre sa mémoire à :joan et mis un terme à la menace qui pèse sur les 9 mondes... on pouvait rendre à Grag son IDENTITE... Naughty Wow

Je n'ai pas votre talent à tous .Mais j'aimerais participer.
J'ai proposé à Earthquake de traduire FARCE, une fiction sur le suite allemand. J'attends son retour et sa réponse .... Master

En faisant défiler les gif, je me suis aperçu qu'on ne savait ce qu'était devenus Ken et Jelle...

Merci encore pour cette suite...

Clap

Bye

Ysaure

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Mar 26 Juin 2018 - 04:28
Auteur Message
flamme
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Unbelievable Youpi Clap jump

Coucou les filles!

C'était vraiment super de pouvoir lire cette suite, Limeye, je n'en croyais pas mes yeux en découvrant que tu avais continué le cadavre! Les commentaires de Frégo et d'Ysaure étaient tout aussi intéressants à découvrir... Best

C'était super Frégo de découvrir ce que tu cogites de ton côté! Good Master Je serai très heureuse de te relire aussi! Youpi jump Clap

J'ai vu ton appel, Ysaure, et je l'ai décodé... Wink C'est très motivant de voir une histoire interrompue il y a longtemps se poursuivre soudainement... Je vais réfléchir de mon côté aussi... Question

Bizz vizz et amitiés
Flamme
toujours
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Mar 26 Juin 2018 - 09:28
Auteur Message
limeye
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Sujet du message: [cadavre exquis] Les visages de mon ennemie (troisième partie)
Bonjour Ysaure, Bonjour Flamme,

Merci de vos messages !

Ysaure, tu avais dit que tu avais aimé les cadavres exquis. On va terminer celui-là d'abord, enfin, on va essayer Mr. Green , et puis, on reviendra sur l'autre ensuite. J'avoue que je n'ai pas relu "D'un mystère à l'autre" depuis trèèèèès longtemps et je ne sais plus du tout où on en avait laissé les différents personnages.

Si tu peux traduire une des histoires d'Earthy, ce serait super ! Je ne pense pas me montrer en disant qu'elle acceptera sans doute ta proposition.

Oui, Flamme, j'ai repris... Ce qui me bloquait un peu précédemment, c'était comment boucler les boucles, montrer comment les choses vont s'organiser maintenant que la partie "action" es terminée. J'ai quelques idées... peut-être pas de quoi achever l'histoire, mais enfin, la poursuivre un peu.

Voici une nouvelle suite en Amazonie, puis je vous ramènerai à New-York.

Enjoy Laughing

Limey


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